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Avril, un mois hyper riche qui se termine !

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Après être tombés malades et avoir dû passer quelques jours « en quarantaine », nous étions enfin arrivés chez nos hôtes tout près de Älmhult. Ils devaient nous accueillir pour une période de volontariat afin d’en apprendre plus sur la culture suédoise et les modes de vie résilients. On n’aurait pas pu rêver mieux tant ils étaient adorables et accueillants !
Ce sont d’anciens citadins et ils ont simplement décidé de quitter la ville et son bruit pour vivre plus proche de la nature et avoir le plaisir de cultiver leur propre nourriture.
Durant notre volontariat, on a donc pu expérimenter le travail en ferme et apprendre des tas de choses sur la manière dont on travaille une terre pour y accueillir des cultures. Ce que l’on a vraiment ressenti est le calme et le caractère paisible du train de vie qu’ils menaient, même s’ils devaient fournir un travail acharné pour développer et entretenir leur ferme.
En parallèle de tout cela, on a pu se rendre 2 jours de nouveau dans le sud de la Suède pour participer à un évènement universitaire dans le cadre de la semaine de la Terre et y rencontrer des ONG engagées, des fonctionnaires municipaux, et même le délégué suédois de la jeunesse à l’ONU !
On a eu aussi l’énorme chance d’être hébergés chez une sociologue de l’éducation qui nous a véritablement accompagnés durant ces deux jours.
Enfin, la municipalité de Landskrona nous a accueillis à bras ouverts dans leur mairie et nous a organisé une visite de leur usine de traitement des déchets qui produit de l’électricité et alimente le réseau de chaleur de la ville.
C’est dans un lycée que nous avons terminé cette excursion, où une professeure en Sciences naturelles nous a parlé de ses méthodes pédagogiques et de son engagement à travers son travail.

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En bref, on a été surpris par l’enthousiasme des personnes rencontrées pour notre projet, mais aussi par leur bienveillance et générosité. On a déjà dans la boîte des interviews hyper intéressantes à monter et à vous montrer.

Nous nous trouvons désormais près d’Örebro pour une nouvelle période de volontariat que l’on vient tout juste de commencer. Cela nous permettra d’interagir avec des acteurs d’Örebro, ville qui a été nommée « meilleure municipalité de Suède » en 2020 en termes de politiques pour satisfaire l’agenda 2030 de l’ONU. »

Mai, des rencontres, des rebondissements, de la bonne humeur : les ingrédients d’un mois de mai réussi !

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Après notre fabuleuse expérience en volontariat près de Älmhult en avril, nous avons passé près d’un mois dans une autre ferme non loin de Örebro. Cette ferme devait nous permettre d’apprendre encore sur les modes de vie résilients de personnes engagées en plus de nous assurer une proximité avec des grandes villes suédoises.

La ferme en question était bien plus grande que la précédente et à ce titre c’était un oasis qui avait pour ambition de respecter les objectifs du développement durable en permettant à 15 personnes de vivre en autosuffisance alimentaire.
Pour être transparent, nous arrivions remplis d’enthousiasme et débordants de curiosité, mais malgré les fortes ambitions de nos hôtes, le courant ne passait pas vraiment avec eux. On ne partageait que très peu de moments ensemble, malgré nos tentatives vaines, ce qui n’a pas permis d’enrichir notre documentaire de leurs expériences.
Heureusement, une volontaire danoise a rendu notre séjour chez eux plus chaleureux, et nous avions un peu plus de temps pour préparer notre période d’itinérance tout en apprenant par nous-mêmes à travailler dans une ferme.
On a quand même eu la chance de construire un bel hôtel à insectes sur les derniers jours !

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Après ce séjour d’un mois et des adieux assez glacials avec les hôtes, nous avons repris nos sacs à dos pour débuter notre période d’itinérance en commençant par Stockholm !

Nous avons été généreusement accueillis par des amis Centraliens de Lyon, et ce, une semaine durant.
Nous avons donc pu interroger des chercheurs, des ONGs, et avons même été accueillis par l’ambassade de France !

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Après avoir bien profité des espaces verts que nous offrait la ville, nous nous sommes rendus à Göteborg une autre semaine où nous avons séjourné en auberge de jeunesse.
Là aussi, c’est entre des interviews de chercheurs et fonctionnaires, et les grands espaces verts de la ville que nous avons partagé notre temps.

Et, c’est ici que nous avons eu la chance de nous lier d’amitié avec des personnes australiennes et suisses formidables.

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C’est ainsi qu’après deux mois de tournage, de rebondissements et surtout de rencontres, nous concluons notre chapitre suédois extrêmement enrichissant non sans émotion. Mais c’est parce qu’un chapitre se ferme qu’un autre peut s’ouvrir !  Nous sommes fraîchement arrivés à Oslo en Norvège pour débuter une nouvelle période d’enquête ! Les fjords nous appellent déjà tandis que des rencontres passionnantes se profilent aussi.

Quelques stats à la moitié de notre aventure en Suède !
– 23 interviews réalisées
– Près de 35 heures de rushs vidéos en stock
– 3 400 kms parcourus en train et bus
– 10 institutions publiques rencontrées
– Des tonnes de rebondissements
– Beaucoup de bonne humeur

Juin, il était une fois un été polaire…

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Ça y est, le mois de juin et le midsummer sont bel et bien passés… Nous avons vécu un mois extrêmement riche de rencontres mais surtout 2 semaines de déconnexion au milieu d’un fjord norvégien, en goûtant doucement aux soleils de minuit des étés norvégiens.
Nous avons la tête remplie de souvenirs et déjà de nostalgie !

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Après avoir quitté la Suède début juin, nous nous sommes arrêtés une belle semaine dans la capitale norvégienne, Oslo.
Naturellement, nous avons rencontré là-bas de nombreux acteurs, et réalisé de nombreuses interviews.
En particulier, nous avons eu la chance de pouvoir couvrir une manifestation organisée par le peuple Samis. Les Samis sont un peuple autochtone vivant en Norvège, Suède et Finlande. Ils vivent aujourd’hui essentiellement de l’élevage de rennes, et sont actuellement menacés pour les ressources dont disposent leurs territoires.
C’est dans ce contexte qu’ils protestaient en ce début de mois de juin et que nous avons pu les rencontrer.

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Aussi, nous avons pu interviewer des chercheurs d’un institut scientifique transdisciplinaire sur les enjeux climatiques, le CICERO.

Ces chercheurs étaient très intéressants dans la mesure où ils abordent réellement ces enjeux de façon systémique comme nous voulons les étudier.

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Après cela, c’est à Trondheim que nous avons mis les pieds, accueillis par un ami de Centrale Lyon.
C’est là-bas que nous avons pu nous rendre au neonfestival le temps d’un weekend pour fêter l’anniversaire de l’un de vos deux réalisateurs préférés !
La semaine qui a suivi a été aussi pleine de rencontres et interviews avec des chercheurs de disciplines bien différentes, parsemée de randonnées dans une nature omniprésente autour de la ville.
C’est aussi à Trondheim que nous avons pu découvrir le Frisbee-golf : une véritable tradition ici avec des parcours sportifs en plein air.

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Après ces deux semaines en ville, nous devions nous rendre dans une ferme traditionnelle norvégienne non loin de Geiranger. Et là ce fut la claque : une ferme perchée à 300m d’altitude, dans un village de 170 habitants, entourée de cascades d’eau et surplombant le fjord !
La Norvège regorge vraiment de paysages à couper le souffle. Mais le plus extraordinaire était encore la famille qui nous accueillait ! Nous ne pouvions rêver d’une famille plus accueillante, généreuse et aussi débordante de bonne énergie. Les parents, comme leurs 4 enfants qui avaient tous entre 19 et 25 ans, nous inspiraient tous d’une manière ou d’une autre et nous avions le sentiment de faire complètement partie de la famille.
Nous nous sommes donc laissés embarquer par la magie que ce lieu nous offrait, pour enfin vivre des moments véritablement sortis du temps.

Le contact avec la nature, les animaux, et les rencontres avec les personnes vivant dans ce coin de paradis nous ont vraiment comblés et nous font remettre en cause de nombreux aspects de nos modes de vie.
C’est alors que nous entamons maintenant notre dernier mois de tournage qui devrait clore notre aventure en beauté.

Juillet, une conclusion tout en beauté !

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C’est sur l’île de Sømliøya en Norvège que nous avons passé notre mois de juillet en volontariat !

Le projet sur l’île était simple : l’aménager et rénover une ancienne auberge de jeunesse présente sur l’île pour en faire un havre de paix pouvant y accueillir du monde, que ce soit pour un mariage, des vacances, une sortie scolaire pédagogique, etc…

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Comme toujours en Norvège, les paysages aux alentours étaient incroyables, avec un soleil qui ne se couche jamais, ce qui nous a permis de filmer de bien jolis plans en nature lors de randonnées par exemple.

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Notre hôte était un vrai entrepreneur, un vrai touche-à-tout. C’est lui qui a acheté ce bout de territoire.
Il regorge d’énergie et d’idées pour mener des projets inspirants pouvant bénéficier aux communautés locales !
Il nous a partagé sa vision très intéressante du monde et de la résilience, puisqu’il essaie lui-même de vivre dans le plus grand respect de la nature.

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C’est d’ailleurs là que nous nous nourrissions avec ce que le territoire nous donnait de plus frais puisque nous mangions notre propre poisson, pêché à moins de 200m de la cuisine !

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Nous avons enfin eu le plaisir d’être accompagnés par d’autres volontaires, venus des 4 coins du monde, qui ont égayé nos journées.

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Nous voilà donc au bout de ces 4 mois de tournage ! Nous sommes bien rentrés à la maison, non sans émotion…
Nous avons encore du mal à réaliser tout ce que nous venons de vivre. C’était intense, c’était riche, c’était beau. C’était passionnant, palpitant, vivant. C’est surprenant de repenser avec un peu de recul le moment où l’idée de ce projet a germé et comment il s’est développé !
3 mots caractérisant ce tournage ? Partage, engagement, et changement.
C’est donc la tête remplie de souvenirs, de rires, et de rencontres fantastiques que nous nous tournons maintenant vers l’avenir ! Il nous faut nous pencher sur la phase de post-production, avec tous les choix artistiques et scénaristiques qui l’accompagnent.
Désormais, c’est une autre aventure qui commence pour continuer ce projet : restez connectés, nous vous en tiendrons informés !

Fadas du Monde

Auteur Fadas du Monde

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