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Avec Balades et paysages, Fadas du Monde propose des virées sur et autour de l’étang de Berre. En bateau à voile ou à moteur, à pied, partir à la découverte des mille facettes d’un espace candidat à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

Les différents acteurs concernés y travaillaient depuis près de 3 ans mais en février dernier c’est devenu officiel : l’Association Étang de Berre patrimoine universel a déposé le dossier de candidature auprès du gouvernement pour que l’étang de Berre et ses rives soient candidats au patrimoine mondial de l’humanité. Il faudra attendre l’été 2020 pour savoir quel sort sera réservé à ce dossier, mais pour parvenir jusqu’ici il a déjà fallu passer par plusieurs étapes administratives en obtenant notamment l’aval des ministères de la transition écologique et de la culture.
Les atouts en faveur de cette candidature ne manquent pas. Certes, l’étang a longtemps souffert d’une image négative due aux rejets des usines qui le bordent. Mais ça
c’était avant.

« L’étang de Berre d’aujourd’hui n’est pas le même que celui des décennies précédentes ! », soulignait Gaby Charroux, maire de Martigues en 2017 lors du lancement du projet.
Avec ses 75 kilomètres de littoral, la plus grande lagune d’Europe mérite d’être préservée, ce que faciliterait son inscription au patrimoine de l’humanité. Le dossier de candidature n’exclue pas les industries mais les invite à participer à la transformation durable de l’étang. En revanche, il souligne que 70% des côtes ont conservé un caractère naturel, que le territoire constitue une zone humide de 3000 hectares sur laquelle on recense 359 espèces d’oiseaux, 53 espèces de mammifères, et de nombreuses espèces végétales dont certaines n’existent nulle par ailleurs. Aujourd’hui, de nombreuses associations de défense de l’environnement veillent jalousement
à l’intégrité de ce site que les touristes découvrent, notamment sur l’une des quatorze plages, toutes ouvertes à la baignade.

Occupée par les humains depuis près de 12000 ans, la zone témoigne aussi du génie de l’humanité. L’élevage de chèvres y est apparu il y a 9000 ans, marquant dans les régions méditerranéennes le passage du paléolithique au néolithique. Il y a 6000 ans, quand l’eau salée de la mer a envahi la lagune alors constituée d’eau douce, les habitants ont su adapter leurs techniques de pêche, d’élevage et d’agriculture, à ce changement environnemental profond.
« Cette candidature repose sur trois piliers. La culture avec nos monuments, les villes et l’industrie, et la richesse de la nature », expliquait en mars Jean-Claude Cheinet, le président de l’association. Offrir un autre point de vue sur ce territoire, c’est en résumé la promesse des Balades et patrimoine proposées par Fadas du monde !

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